mardi 6 janvier 2009


I
NTRODUCTION

Cafeiculteur bolivien

D
epuis les Phéniciens, inventeurs du commerce autour de 1300 avant J-C, réputés pour leur pragmatisme et le peu d'intérêt qu'ils portent aux questions d'ordre philosophique et spirituel, les commerçants ne se sont jamais réellement intéressés par les questions d'ordre ethnique. Ce qui compte pour être un bon commerçant, c'est le relationnel et un juste calcul des marges...
des petits producteurs défavorisés.
Mais, depuis le milieu des années 1960, apparaît une nouvelle forme de commerce qui prend en compte des valeurs morales. Le commerce équitable. Son objectif, participer au développement grâce à des conditions commerciales qui leur sont plus avantageuses. Soutenue à ses débuts par un public militant, le commerce équitable s'est peu à peu ouvert au grand public et a vue son réelle évolution croissante de ses ventes durant ces dix dernières années.
Il semble que ce commerce soit voué à un avenir prometteur, mais

Le commerce équitable est-il un argument commercial ou une réelle préoccupation de l'évolution du pouvoir d'achat des petits producteurs ?


Afin de répondre à cette problématique, notre dossier se divise en quatre parties qui formeront quatre pages différentes que vous pourrez consulter durant votre visite.

Dans un premier temps nous définirons le commerce équitable et son évolution depuis sa naissance. Puis nous nous appuierons sur l'exemple la situation d'une population, celle de la Bolivie et d'un aliment celui du café. Nous verrons ainsi l'installation du commerce équitable dans cette région et son impact. Enfin nous étudierons de plus près le comportement des consommateurs vis à vis de ce commerce.